REFERENDUM : Liberticide d’état.be

LE REFERENDUM :L 'interdit liberticide belge. 23 Mars 2021 REFERENDUM : Liberticide d’état.be

« Tous les pouvoirs émanent de la Nation. Ils sont exercés de la manière établie par la Constitution. » DIT L ARTICLE 33 DE LA CONSTITUTION BELGE;-La section législation du conseil d ‘état se base sur cet article, et en particulier sur l’alinéa 2, qui exclut tout mode d’exercice du pouvoir qui n’est pas prévu par la Constitution, pour exclure la possibilité d’organiser un referendum en Belgique. Elle a rendu des avis dans ce sens le 15 mai 1985, le 19 mai 1989, le 3 octobre 2002 et le 29 Novembre 2004,excluant ainsi, de manière plus générale, l’installation d’un régime politique dit de « démocratie directe » en l’absence d’une modification constitutionnelle. « Il ressort de cette disposition ainsi que des autres dispositions de la Constitution relatives à l’exercice des pouvoirs que la Constitution n’a pas instauré un système fondé sur la souveraineté populaire mais bien un mécanisme basé sur la souveraineté nationale dans lequel la Nation est représentée par les corps constitués […] « -(wikipedia) Dans la pensée national-anarchiste ,particulièrement belge, il est un des interdits inclus dans la constitution nationale, qui mérite une consultation nationale afin d ‘en réaliser une révision totale .Cet interdit, c’est celui du referendum, ou clairement la consultation populaire sur un ou des sujets qui ne nécessitent pas d’intervention de la représentation politique , si chère à cette constitution. Une véritable entrave à l ‘autogestion populaire, tout autant qu’à la séparation des pouvoirs, et encore au droit à l’autodétermination à laquelle aspire tout peuple, voilà ce que constitue cet article de notre constitution, elle même pondue par la particratie alors au pouvoir , et par les « autres » nébuleuses du pouvoir décideur ,,en date de parution de l ‘article 33 c ‘est à dire en 1831. Un rempart totalitaire du pouvoir contre la liberté du peuple , nous semble depuis, mis en place , dans un désir d ‘éternité de ce pouvoir. En effet , nonobstant le fait que , toujours dans la vision national-anarchiste, la représentation politique et son pouvoir décisionnel soient des leurres qui privent trop de citoyens de leurs décisions , il n ‘en reste pas moins que certains thèmes devraient , hors élections politiques, rencontrer l ‘intérêt public ,sans à priori politique, afin d ‘au final, refléter mieux l ‘opinion citoyenne sur beaucoup de sujets , tout autant dans la gestion quotidienne de l’existence populaire, que pour certains thèmes plus récurrents ,qui sont souvent laissés en suspens , ou à l ‘appréciation de ce petit monde politique nous gouvernant. Ceci pour donner écho non à nos propres desideratas , mais à ceux d’une majorité de belges. Un des plébiscites , pour citer un exemple , qui mériterait une telle consultation populaire, serait à n ‘en point douter, la question de l’unité nationale de la Belgique, son avenir et le mode de transition qui devrait s’imposer, selon la mathématique dite démocratique .Ne revient il pas en effet à un peuple, voire plusieurs ,au sein d’une entité nationale ,de décider de son mode de gouvernement , de la manière de gérer son identité linguistique , ou encore , de son avenir au seing de la société des nations ,mais aussi au seing de sa propre nation en devenir , à disparaitre ou à subsister ? Le referendum , ce mode de scrutin direct , prohibé en Belgique , depuis sa fondation, reste pourtant le moyen le plus direct et sûr , de connaitre les opinions , toutes divergentes soient -elles , afin d ‘enfin provoquer un véritable débat de fond ,tout en y amenant une finalité dite démocratique, loin du brouillard aveuglant des partis politiques en place, mais aussi du discours incisif ou sporadique d ‘autres formations politiques souvent dans l ‘opposition ,ceci, en vue d’une résolution de cette problématique devenue plus que récurrente ,dans la vie des différentes communautés linguistiques ,trop souvent étouffée par l ‘appareil représentatif qui , de par sa nature, ne peut que redouter la mise en évidence clairement chiffrée d’un éventuel referendum , des choix souhaités par les premiers concernés, c ‘est à dire les citoyens? Quel corps de métier, est il prêt à se tirer une balle dans le pied, pour ne pas parler de tête? En Belgique , au vu des dernières opinions officielles des partis au pouvoir , mais aussi dans l ‘opposition(en excluant le Vlaams Belang) ,pas celui des politiciens en tout cas. Par trop craintif de la suite logique qu’implique la dynamique d ‘un tel type de scrutin. Une suite qui , c ‘est clair , verrait le pouvoir politique amoindri, voire dans le cas du referendum permanent , totalement disparu, de fait. La représentation politique , et en particulier dans notre pays, n ‘a que trop montré sa faillite quand il s ‘agit de se faire l ‘écho d’un électorat , qui ne l ‘oublions pas, dans sa grande majorité , vote pour des représentants politiques, par obligation judiciaire, BIEN PLUS SOUVENT DE NOS JOURS, que par conviction profonde! Il est par trop évident que le mode du referendum offre une alternative fiable aux failles du politique et de la représentation, tout autant d ‘ailleurs ,qu’au vote politique par les urnes , qui plus est , rendu obligatoire par la constitution en question. Sans doute, dans un but de monopolisation du pouvoir de gestion et de décision, ce même monde politique , peu ou pas évolué depuis l’application de cette constitution belge, a t’il eu pour but de ne jamais s’en voir privé, au bénéfice plus équitable du referendum populaire, qui si il devenait permanent , priverait inévitablement ce petit microcosme du pouvoir des partis dudit monopole gestionnaire et décisionnel. Belle hypocrisie que celle -là qui permet à cette élite politicienne de conserver toutes ses prérogatives de choix, dont elle prive la population, par la même occasion. Certains sujets dans le débat systémique , et ils sont très nombreux, n ‘impliquent en rien une appartenance politique quelconque , mais au contraire , un esprit citoyen souvent étranger aux dogmes de la politique. En effet , dans la gestion de la cité au quotidien, ce même microcosme des partis , ne politise t’il pas jusqu’à la moindre action de gestion du vivre ensemble , sans pour autant avoir consulté la population au préalable et ce , grâce à ce fameux pouvoir représentatif qu’il prétend endosser en lieu et place de son électorat? Ainsi , du statut à venir de notre pays, jusqu’à sa gestion au jour le jour , sommes-nous faussement impliqués par nos choix des urnes ,pourtant tout aussi rares que ne sont nombreux , les choix à se poser dans nos existences citoyennes. Ce fameux referendum, est et sera toujours la seule option pour reconnecter la population dans la gestion directe et indirecte de son pays, par delà les enjeux de pouvoirs et les jeux sournois de cette gente dirigeante qui par l ‘interdiction pure et simple du processus de referendum, garantit sa propre immortalité ,malgré la preuve de plus en plus flagrante de son incapacité générale à représenter correctement l’avis populaire, et son inutilité voir sa nuisibilité dans la gestion de la nation ! Tant que perdurera ce non sens démocratique de l ‘interdiction de referendum dans notre pays, perdurera aussi la série de bévues et d’ingérences dont notre quotidien citoyen se trouve enlaidi, alourdi et condamné par la dictature en sourdine du monde politique . A long terme , toujours dans l ‘optique national-anarchiste , mais aussi celle de l’apolitisme , le referendum pourrait en effet devenir permanent , pour rappeler au peuple qu’à ses origines, la représentation politique n ‘existait pas , et que chaque main levée ou pas , avait le poids d ‘une voix , et le véritable impact du choix, loin du brouhaha incompréhensible et surréaliste de la poignée élitiste et impopulaire de politiciens qui , depuis 1830, usurpent le droit tout -puissant du peuple, pour soi-disant en être seuls représentants. Oui au referendum populaire, et au suffrage permanent des individus et des communautés ! Non à la représentation autodirigée et trompeuse des partis politiques et de leurs élites… Le pouvoir au peuple, un slogan et un espoir qui plus que jamais ont du sens , face au dernier rempart du pouvoir politique, ce résidu moyenâgeux d’empires dictatoriaux aux dogmes figés et du peuple, seul véritable ennemi !

J.MARTIN-( Pour le referendum permanent et la disparition du carcan politique) Mouvement National-Anarchiste -section autonome francophone de Belgique.